Intégration fonctionnelle et urbaine, Une présence assumée en front de rue, un projet accessible, qui respecte les prérogatives de la ZAC Rolland Hoareau.
L’implantation des entités fonctionnelles sur le terrain a induit un parti architectural qui confronte deux volumes principaux :
– Le siège social d’ILEVA et les locaux communs occupent un bâti qui se développe au Nord sur la rue Emilien Adam de Villiers, répondant aux contraintes règlementaires d’alignement en front de rue, offrant une façade continue qui assoit la présence de la construction sur cet axe central de la ZAC.
– L’espace coworking qui a pignon sur ce même axe, puis se développe perpendiculairement le long de l’axe piéton paysager à l’Est. Cette implantation respecte le plan d’aménagement de la ZAC qui préconise des activités de commerce et de service le long de l’aménagement piéton en limite Est de la parcelle.
– Entre les deux volumes principaux, se dessine un parvis qui dessert les deux bâtiments et s’ouvre sur l’arrière de la parcelle, où se développent des espaces extérieurs paysagers (jardin humide, jardin des endémiques, faille végétale, jardin « agro-forestier », noue végétale et cheminements) ainsi qu’un espace commun extérieur mutualisable. Les espaces extérieurs paysagers sont généreux, fonctionnels en termes de gestion des eaux pluviales, accessibles pour plus de convivialité et confort pour les utilisateurs.
Un troisième volume plus petit accueille la cafétéria du personnel implantée plus au coeur de la parcelle.
– Une grande attention a été portée au fonctionnement et au confort d’usage. On identifie aisément les différents accès piétons et véhicules, le parvis et les différentes entités fonctionnelles. Les orientations données au programme ont été respectées.
Au-delà de l’image véhiculée par le projet, nous vous proposons un bâtiment performant d’un point de vue environnemental, fonctionnel en terme de :
– confort thermique : la conception intègre la problématique climatique locale : implantation par rapport au vent (se protéger des alizés, profiter des brises), régulation des apports solaires en utilisant des ouvertures et des protections solaires adaptées aux différentes orientations.
– confort d’usage : volumes intérieurs généreux, ouverts, conviviaux, création d’un « espace extérieur commun mutualisable » au coeur du projet, accessible directement depuis la cafétéria, depuis les locaux du siège social, mais aussi via une passerelle depuis l’espace coworking pour des échanges informels et la possibilité d’organiser des évènements.
– accessibilité : fonctionnement lisible, circulations rationnelles efficaces, traitement de sol confortable et durable.
– modularité : anticipation de l’extension possible des locaux du siège en lien avec les autres services et circulation, modularité de l’aménagement de l’espace coworking
La compacité du projet et le choix de parkings en sous-sol permet d’une part de rationaliser les déplacements, d’autre part de limiter l’emprise au sol du bâti et d’augmenter la proportion de surfaces perméables végétalisées qui participeent à l’architecture globale du projet. Le travail sur la réalisation des espaces verts est soigné pour tendre vers un équilibre entre le végétal et le minéral. Les bureaux profitent de vues sur un jardin des endémiques en premier plan, et un espace agro-forestier planté d’arbres fruitiers participe à l’intégration du projet dans le paysage en second plan. Ce « verger créole » pourra être proposé en gestion à des associations locales. Associer ainsi des acteurs locaux est un vrai gage d’intégration du projet d’un point de vue social et humain. Cette initiative à la fois paysagère et sociale prolonge l’identité du lieu dont la vocation historique est agricole.