La composition générale du projet tire parti de la forte déclivité du terrain et du contexte paysager. Le projet développe 22 logements dont 16 logements individuelles, et 6 logements superposés deux à deux.
Le projet est implanté entre la médiathèque communale de la Chaloupe et la déchetterie réalisée par la SEDRE. Le projet consistait à réaliser 22 logements sociaux avec son assainissement collectif groupé et 10 parcelles viabilisées prêtent à construire. Les villas jumelées, conçues comme des maisons de villes sont pour la plupart en souplex, accessibles par des passerelles directement sur la partie «jour» du logement, prolongée par une varangue avec vue imprenable sur l’Océan. En Rez-de jardin, la partie «nuit» profite d’un jardin privatif.
Le développement durable au service de la problématique des hauts
Le projet répond à des contraintes techniques exprimées au cahier des charges de l’opération, à savoir la maîtrise de la problématique de l’habitât dans les hauts (900m d’altitude).
Ainsi sont mis en place:
– Une isolation thermique par l’extérieur (ITE) en polystyrène de 5 cm d’épaisseur sous bardages tôle ou bois sur murs agglos permet de répondre à la problématique du froid.
– La MOE propose également au MOA de fermer les varangues en polycarbonate pour permettre de profiter de la varangue comme une extension de la pièce de vie durant les journées fraiches mais ensoleillées de l’hiver. (Tout en conservant une ventilation naturelle par l’intermédiaire de claustras en planches ajourés pour le renouvellement d’air, essentielle pour éviter la condensation).
– Mise en œuvre de chauffage par cheminée type insert bois avec réseau intérieur de diffusion de la chaleur par soufflage de l’air chaud dans les pièces de nuits sous-jacente.
En complément, la MOE propose de réaliser sur 6 logements, la mise en œuvre d’un mur accumulateur sur le principe du mur trombe pour apporter un chauffage passif, pour à terme voir s’il est possible de se passer de l’insert bois pour chauffer le logement et etayé par une étude thermique spécifique. Cette solution expérimentale sera suivie de relevés de températures annuels pour analyse et tirer les conclusions de cette expérience grandeur nature.
Après un an d’occupation, il est constaté que les varangues ont été investies et les occupants les considère comme des pièces de vie à part entière même à cette altitude (parfois même un peu trop…)
Les isolants mis en place sont performants et pas d’apparition de moisissures ne sont constatés, pas facile à cette altitude.
Reste à recueillir les essais expérimentaux des murs accumulateurs pour pouvoir envisager et peut être corriger nos hypothèses.